30 juin 2019

Choix de lecture

J'ai envie de vous présenter les critères qui me font choisir certains livres, mais je ne sais comment démarrer mon article !!!! Aussi j'emprunte quelques réflexions à Cécile Pivot, picorées pages 73-74 dans le livre "LIRE !" paru en mars 2018 aux éditions Flammarion, écrit à quatre mains avec son père Bernard.

     "Nous avons la chance de vivre dans un pays où la littérature n'est pas censurée, où les librairies, bouquinistes et bibliothèques font partie du paysage. Et même si nous ne vivons pas à proximité d'une ville, il est possible de commander sur Internet les livres convoités. [  ]
     Les incitations à lire sont multiples: dans la presse, avec les pages, certes de plus en plus chiches, consacrées à l'actualité littéraire; dans les émissions de radio (vous trouverez ici une liste non exhaustive - rajoutons "Le masque et la plume" le dimanche de 20h à 21h sur France Inter) ou de télé, dont il est vrai qu'une seule résiste aujourd'hui, "La grande librairie"; sur les blogs (en voici deux consultés au hasard de mes recherches pour cet article : unmondelittéraire.com et ActuaLitté); dans les festivals, les salons, les signatures, à travers les prix... Nous n'avons, nous Français, aucune excuse pour ne pas être de fervents lecteurs.
     En fait, le problème est le même, que vous soyez lecteur assidu ou occasionnel : c'est l'embarras du choix. [Parfois] l'avis d'un libraire peut se révéler extrêmement précieux."


Pour ma part, c'est souvent au hasard de flânerie dans une librairie que mon choix s'opère. Comme il est dit plus haut, le choix est vaste. Mais immanquablement, mon œil est  attiré par des mots (dans le titre ou sur la 4ème de couverture) ou des photos en lien avec ... la mode et la couture !
C'est ainsi que mes deux dernières acquisitions sont :


et
Ce ne sont pas des livres "hautement littéraires", mais leur lecture m'a fait passer un bon moment.
Le premier s'inscrit dans notre époque, avec d'une part les ouvriers de l'industrie textile de masse qui travaillent dans des conditions proches de l'esclavagisme et de l'autre part la prise de conscience qu'il est temps de revenir à une fabrication plus respectueuse de la nature et des individus. Alors que le second renvoie à la description d'un monde qui n'existe plus, balayé par l'économie marchande et les progrès technologiques.(Cette lecture m'invite à me rendre au musée de la nacre à Méru dans l'Oise)

Vous trouverez leur 4ème de couverture dans l'onglet  "BIBLIOTHEQUE", que je viens d'ouvrir pour archiver les romans choisis selon les critères présentés ici.